Anvers,
23
september
2021
|
15:01
Europe/Amsterdam

Semaine de la pêche responsable: une belle histoire dans votre assiette

La huitième édition se concentre sur la notion d’impact

Samenvatting

Surpêche, prises accessoires. Il n'est pas rare que ces termes soient mentionnés lorsqu’on parle de pêche. Le changement climatique peut désormais être ajouté à cette liste. Il y a longtemps que l'on ne discute plus la nécessité de rendre la pêche plus durable : laisser suffisamment de poissons dans l'océan, respecter la nature autour et sous l'eau, et protéger les espèces menacées. Cependant, de nombreux consommateurs ne semblent pas réellement savoir ce que signifie “poisson durable”. C'est pourquoi, au cours de la Semaine de la Pêche Responsable, les labels MSC et ASC mettront "Une belle histoire dans votre assiette". Pendant cette semaine - du 27 septembre au 3 octobre - ces labels montreront l'impact qu'ils ont sur la nature, le développement économique et les communautés locales.

La part de surpêche augmente
Selon une récente recherche menée par plusieurs instituts scientifiques, la consommation mondiale de produits à base de poisson doublera d'ici 2050. Une "révolution alimentaire bleue" (Blue Food Revolution) doit contrer les problèmes environnementaux et la malnutrition. Pour MSC et ASC, cela souligne la nécessité d'opter pour la durabilité et la responsabilité. Dans le secteur de la pêche, la part “poisson durable ou responsable” augmente régulièrement : près d'un cinquième du poisson porte désormais un label durable ou responsable. Malheureusement, la part de la surpêche augmente presque aussi rapidement. L’aquaculture responsable contribue également à alléger la pression sur les stocks de poissons sauvages, mais elle est confrontée à ses propres défis, tels que la pollution de l'eau et les mauvaises conditions de travail. Hidde van Kersen, directeur de MSC Benelux déclare: "La part de poisson durable augmente régulièrement, mais la surpêche aussi. Selon l'Organisation des Nations Unies FAO, en 1990, 18 % des stocks de poissons étaient surexploités. Ce chiffre est aujourd'hui passé à 35 %. C’est donc clair : Il faut choisir le durable et le responsable.

Pérennisation, proche et au loin
Cette Semaine de la Pêche Responsable se penche, aussi bien en ligne et qu’au supermarché, sur les histoires que le MSC et l'ASC rencontrent dans leur mission d'amélioration et de pérennisation de la vie marine, non seulement près de chez nous, comme en Zélande ou dans la mer des Wadden, mais aussi ailleurs dans le monde, comme en Norvège ou en Équateur. La nécessité d’aller vers le durable et le responsable est reconnue dans le monde entier. Sarah Hennin, Market Development Manager Belgique chez ASC : "La consommation mondiale de poisson et de crustacés est en hausse. Le poisson issu de l’aquaculture aide à combler la différence avec la quantité disponible de poisson sauvage, mais cette solution doit être mise en œuvre de manière responsable. Dans le cas contraire, l'aquaculture peut créer des problèmes, tant sur le plan environnemental que social. L’ASC constate que le nombre de fermes aquacoles responsables augmente rapidement : ces producteurs prennent leurs responsabilités à cœur en choisissant consciemment de minimiser leur impact social et environnemental. Pendant la Semaine de la Pêche Responsable nous collaborons avec plus de 20 partenaires différents, issus de tous les secteurs, pour montrer l'impact positif de l'aquaculture responsable."

Certification indépendante
Afin d'éviter la surpêche et de réduire l'impact sur la nature et l'environnement, les consommateurs peuvent opter pour des labels de qualité pour le poisson sauvage (MSC) mais aussi pour le poisson d'élevage (ASC) comme ligne directrice. Chaque année, une certification scientifiquement étayée et délivrée de manière indépendante détermine si un poisson peut porter ces labels de qualité. Les résultats sont impressionnants : lorsque nous faisons plus souvent un choix durable et responsable, les régions du monde entier en bénéficient, les stocks de poissons s'améliorent et le monde sous-marin se reconstitue.

LES HISTOIRES

Nous, MSC et ASC, invitons les journalistes à diffuser les histoires récoltées ici, à effectuer leur propre enquête ou à venir jeter un œil dans ces entreprises certifiées ou sur les résultats mis à disposition. Nous nous ferons un plaisir de discuter de leur travail et leurs ambitions, et de débattre du sujet. Car le débat est inévitable. Certains seront d'avis qu'il faut tout simplement arrêter de manger du poisson. Nous encourageons la presse à lancer le débat sur l'utilité et la nécessité de poisson certifié.

Plusieurs ambassadeurs sont aussi au service des médias pour fournir des éclaircissements.

Si vous le souhaitez, nous pouvons aussi vous aider à entrer en contact avec le secteur de la pêche pour des recherches plus approfondies, des reportages ou des questions. Pendant la Semaine de la Pêche Responsable, nous publierons quelques histoires en ligne, que vous trouverez en avant-première dans ce dossier de presse. Nous espérons que ces histoires pourront servir de source d'inspiration pour mener votre propre enquête ou rédiger votre propre article sur le sujet. Nous sommes bien entendu à votre service pour vous aider à contacter les personnes concernées. Nous sommes aussi entièrement ouverts à toute question relative à nos résultats et ne fuirons jamais le débat.

Vous trouverez les histoires entières et plus d’infos dans le dossier de presse.

Histoire 1

Que signifie la disparition du cabillaud de la mer du Nord de nos assiettes ?
La chef Dagný Rós est devenue une référence dans le monde culinaire belge. D'origine islandaise, elle a grandi au sein d'une famille de pêcheurs. « Mon beau-père pêche le homard et mon frère est propriétaire d'une pêcherie. Mon père travaillait aussi en mer. Chaque été, je partais un mois en mer avec lui, pendant mes vacances. En Islande, on apprend très jeune à pêcher et j'aime toujours autant me trouver sur l'eau. Les bruits et l'odeur de la mer m'apaisent et font partie de moi. » 

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Histoire 2

L'élevage de scampis en Équateur pour protéger de précieuses forêts de mangroves

La scampi tropicale a depuis longtemps sa place dans notre cuisine. Mais quel impact a la popularité croissante de ce mets délicat sur les régions dont il provient ? En Équateur, les mangroves offrent à la population locale une protection contre les tempêtes et raz-de-marée et constituent un lieu de reproduction pour une multitude d'oiseaux, de poissons, de coquillages, de crustacés et d'autres espèces de la faune maritime. Dans le passé, les mangroves étaient coupées par les éleveurs de scampis, mais aujourd'hui, ces mêmes éleveurs travaillent en collaboration avec les communautés locales pour les protéger et les replanter.

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Histoire 3

« Il n'est question que d'une chose : prendre soin de la mer »

Fiers, comblés et le visage buriné, les pêcheurs de crevettes Henk Buitjes et Johan Rispens rentrent chaque jeudi matin au port de Lauwersoog. La fatigue est aussi bien là : quatre jours en mer ont un impact sur le rythme de sommeil. Et pourtant, « la pêche est le plus beau métier du monde ». Ces intendants de la mer, comme ils aiment s'appeler, n'ont qu'un seul objectif : prendre soin de la mer. 

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Histoire 4

La survie de petits villages de pêche norvégiens : « Je veux pouvoir offrir la même enfance heureuse à mes enfants »

Vous êtes-vous déjà demandé d'où provenaient les tranches de saumon couleur corail vendues en supermarché ? Pas de Suède, mais vous n'êtes pas loin. Le saumon dans votre assiette est issu des eaux salines des fjords norvégiens dans le nord. C'est là qu'il est élevé, par des communautés installées dans ces régions reculées et dont il détermine le quotidien et l'avenir, y compris des générations futures.

Joar Kirkefjord est un de ces habitants. « J'ai grandi ici, à Karlsøy, une île reculée de la commune de Finnmark, dans le nord de la Norvège. L'entreprise pour laquelle je travaille est l'un des plus grands producteurs de saumons au monde. Ma famille est active depuis des générations dans le secteur de la pêche et de la production de poissons. Mais les jeunes partent de plus en plus s'installer en ville. Il est en effet difficile de trouver du travail ici, et les hivers sont longs... »

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Histoire 5

En Zélande, la nature sert de modèle d'efficacité

Depuis des années déjà, les pêcheurs de Zélande voient les stocks de poissons diminuer. Mais baisser pavillon au moindre écueil n'est pas zélandais. Forts de leur esprit d'entreprise et de leur profonde connaissance de la pêche, les Zélandais font aujourd'hui figure de pionniers dans la transition alimentaire. Déjà réputés pour leur récolte durable de moules et d'huîtres, ils ouvrent désormais aussi la voie en matière de pisciculture et de pêche d'autres espèces durables. Des exemples qui suscitent l'intérêt jusqu'au-delà des frontières.

Comme beaucoup de Zélandais, Adri Bout vient d'une famille de pêcheurs : son père était pêcheur et ses frères ont eux aussi rejoint l'industrie de la pêche. C'est donc en première ligne qu'il a assisté au recul des stocks de poissons dans la mer du Nord. Un déclin qui l'a poussé à réfléchir. « Si nous voulons continuer, d'ici quelques dizaines d'années, à profiter de tout ce que la mer a à nous offrir, nous devrons compléter la pêche sauvage avec du poisson d'élevage », explique ce précurseur de 65 ans. 

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